Le montage…
C’est quoi ?

Focus sur les principales étapes du montage d’Edahlion :

 

Le premier semestre 2016 est consacré au recrutement et à l’organisation technique des monteurs : il faut s’assurer que chacun ait la licence du logiciel utilisé, le PC adéquat, et copier tous les rushes avant de pouvoir se mettre au travail.

 

Il y a 17 chapitres à répartir
entre 5 personnes !

 

Ensuite, on se plonge dans la longue tâche du tri des rushes, d’autant plus difficile que les tournages ne sont pas chronologiques. Il faut également synchroniser le son et l’image : en tournage, le son était capté par un enregistreur séparé et il faut donc s’assurer qu’il colle très exactement à l’image !

 

Des journées de montage

Les monteurs se retrouvent au cours de plusieurs journées ou même week-ends de montage.

 

 

Le montage est d’ordinaire un travail solitaire, et ces moments permettent de s’encourager et se remotiver. Ce qui est loin d’être évident quand on a un emploi du temps déjà chargé…

 

Car oui, à Trustwonder,
on est bénévoles !

 

Et pour ajouter encore au défi, les soucis informatiques et de compatibilité logicielle entre les fichiers pointent leur nez…

 

Le montage global

Michel rassemble ensuite le travail de chacun des monteurs et l’optimise pour lui donner un rendu uniforme.

Il est à présent de temps de convoquer un « comité critique » : des membres de l’équipe directrice du projet auxquels se rajoutent l’un ou l’autre œil de lynx. Leur mission sera de visionner les images montées, d’en déterminer la pertinence et proposer des modifications dans ce sens. En découle par exemple la décision de faire des tournages supplémentaires… qu’il faudra encore trier puis synchroniser, et enfin insérer dans le montage global.

 

A ce moment, on créé des rendus vidéos spécifiques pour le sound design, la composition et les effets spéciaux.

Avril 2018 : le montage global (montage de toutes les scènes les unes à la suite des autres) bénéficie des ultimes  ajustements !

Parallèlement se fait l’étalonnage : une étape qui consiste à appliquer des filtres au film dans le but d’en améliorer le rendu visuel, de créer des ambiances, de rendre les images plus esthétiques, et d’harmoniser la luminosité et les couleurs.

 

 

Ensuite seulement on s’occupe du montage final : il s’agit d’associer les images montées à la musique, aux bruitages et effets spéciaux. Pour finir, on procède aux exports des masters (c’est-à-dire les copies du film) pour diffusion.

 

Imaginez…
Une minute de film
C’est 5h de montage !

 

Vous voulez en savoir plus sur les défis de cet exercice ? Découvrez ici le témoignage de Fabien, l’un des monteurs !