Tu découvriras dans cette section une compilation
de divers documents historiques, qui traitent
de sujets aussi divers que la politique, l’organisation sociale ou encore le système religieux en Edahlion.

 

 

 

La société d’Edahlion

 

Dix-septième jour du mois de Juillet,
Trois-cent-douzième année de l’Ere des Seigneurs

 

Du plus loin que remontent mes recherches, Edahlion a été une monarchie. Plusieurs rois se sont succédé sur le trône, maintenant une paix relative et fidèles à leur dieu, le Protecteur.

 

 

Jusqu’à cette période noire
où le Maitre des Ombres,
Arkahlân,
plongea le royaume
dans le chaos.

 

 

Les cicatrices en sont encore vives aujourd’hui, 400 ans après…

 

UNE OLIGARCHIE

 

A présent, le royaume est dirigé par un groupe d’aristocrates, les Seigneurs d’Edahlion. Sa capitale, du même nom, est dominée par le château royal, où séjourne également une majorité de la noblesse. Le reste du pays est rural : l’on y trouve essentiellement paysans, artisans, commerçants et enfin ouvriers, surtout dans les bourgades qui vivent de l’exploitation des ressources locales. La plupart des habitants possèdent leurs terres ou exploitations et payent un impôt annuel à la caste régente.

 

L’ARMÉE

 

Une armée conséquente protège le pays ; de simple soldat, un sergent déterminé peut rapidement diriger une troupe en tant que capitaine, puis un bataillon au titre de commandant. On retrouve à leur tête les Seigneurs d’Edahlion, chefs militaires suprêmes.

 

 

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LES ENNEMIS

 

Les nécromanciens sont les ennemis ancestraux des édahliens : hommes déchus au service du mal, ils œuvraient dans l’ombre afin d’acquérir un pouvoir toujours plus grand.
La plupart d’entre eux n’était que piétaille sans valeur.

 

 

Mais tous étaient les esclaves
d’un serment infâme,
dont un gant ne pouvait
dissimuler l’horreur.

 

 

Parmi eux, les oracles étaient des nécromanciens prometteurs : une solide formation leur permettait d’acquérir au moins un pouvoir principal. Ces recrues, en général assez jeunes, étaient entrainées par des mentors d’expérience qui sauraient façonner et leur pratique et leur esprit. Les Grands-Maîtres quant à eux formaient un Conseil des douze nécromanciens les plus puissants ; ils en référaient à Arkahlân lui-même, le créateur de l’Ordre nécromancien.

 

Toutes ces informations, je les tiens des nombreux manuscrits que j’ai rassemblé et étudié jusque dans mes vieux jours. Désormais au seuil de ma vie, je crains que des temps funestes n’attendent encore Edahlion…

 

Extrait du journal de
THEVIAD LEGOUPIL

Moine historien de Delor’Uhn

 

 

 

Cérémonie
de consécration

 

 

Environ premier siècle de l’Ere des Seigneurs

 

En dédiant sa vie au service de l’Esprit Ancien, le moine choisit une vie de renoncement à l’écart du monde.

 

« Me voici » répond le novice à l’appel de son nom. Le moine de tête lui adresse la question de cérémonie :
« Qui es-tu, toi qui te tiens devant les Pierres du Serment ? »
Il s’agenouille devant l’autel et tourne ses mains paumes vers le haut.
« Je ne suis que ce que je suis face à Celui qui est Tout, le Protecteur. »

« Que demandes-tu devant les Pierres du Serment ? »
Il pose son front sur la première marche de l’autel.
« Je demande Sa protection. »

Deux moines lui ôtent sa robe brune et lui enfilent le vêtement bleu.
« Sa protection t’est accordée.
– Qu’as-tu à offrir devant les Pierres du Serment ? »

 

 

Mon esprit,
cherchant la Vérité

 

 

Il passe un linge mouillé d’eau claire sur son visage, et le place sur l’autel.

 

 

Mon âme,
ardente et bienveillante

 

 

Il coupe une mèche de ses cheveux qu’il dépose sur le linge.

 

 

Mon cœur,
droit et féal

 

 

Il s’entaille le doigt et fait tomber quelques gouttes sur les deux premières offrandes.
« Ton offrande trouve grâce à Ses yeux. Assemblée, que déclares-tu devant les Pierres du Serment ?
– Nous déclarons que celui-ci devient l’un d’entre nous.
Trois moines viennent devant lui et lui font tour à tour un baiser sur le front.
– Nous t’accueillerons.
– Nous te formerons.
– Nous te dirigerons. »

 

Un chant de consécration clôt le cérémonial d’intronisation.

 

Archive du monastère de Thienvidst,
emplacement inconnu

 

 

 

 

CHRONOLOGIE