Quel type de Fantasy pour Edahlion ?

La question prend son sens dans un paysage littéraire et cinématographique déjà très riche, avec entre autres « Le Seigneur des anneaux », « Narnia », « Harry Potter », ou encore « le Trône de fer ».

 

 

Oui mais la Fantasy, qu’est-ce que c’est ? D’abord le genre de l’imagination par excellence, territoire indiscuté de la magie… En découlent plusieurs sous-genres diversement compris selon qui les emploie.

 

Résultat des courses ?

Edahlion est un récit qui tient de la « high fantasy », c’est-à-dire qu’il
se situe dans

 

un univers
totalement inventé

 

en opposition à la « low fantasy » : monde parallèle relié au nôtre, et à l’« urban fantasy » où la terre elle-même est un univers magique.
Il se classe également dans la catégorie « epic fantasy », avec

 

un point de vue
sur un groupe de héros

 

en opposition à l’« heroic fantasy », où un seul héros, souvent très caricatural, doit sauver le monde;
Enfin, il relève de la « medieval fantasy » (medfan), tout simplement par

 

un ancrage
dans le Moyen-Age

 

avec néanmoins quelques adaptations de notre cru.

On pourrait donc classer cette histoire sous le titre ronflant de « High epic medieval fantasy » (mais on n’est pas si snobs, alors on ne le fera pas).
Pourtant, si ces termes permettent de la situer plus clairement en regard d’autres œuvres, ils ne suffisent pas à en cerner les contours exacts… Et n’épuisent de loin pas la richesse de cet univers né des fantasmagories de quelques mordus d’aventures épiques, dont vous prendrez pleine mesure lors de sa sortie !

Portrait : Alice, accessoiriste

Dans la préparation du film, la part belle est également laissée aux accessoires. Si certains se trouvent sur des marchés aux puces ou sur internet, d’autres… n’existent pas encore ! Aux accessoiristes alors, artistes aux doigts de fée, de confectionner pour nous divers objets.

 

Interview avec Alice Muller, qui a prêté son temps et ses talents à notre projet !

 

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Qui es-tu ?

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De métier je suis auxiliaire de puériculture et je travaille dans une crèche. Dans la vie j’aime bricoler ! Je ne suis pas trop créative mais plutôt douée de mes mains pour reproduire et réaliser à partir d’un modèle.

 

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Comment t’es-tu retrouvée
dans ce projet ?

 

Je suis une amie de Michel J. On était responsables du groupe de jeunes de notre église dont nous sommes aussi tous les deux membres.

 

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Quel a été ton rôle ?
Qu’as-tu réalisé ?

 

Avec ses idées extravagantes il m’a enrôlée (presque de force et sans regret) dans son aventure, pour réaliser quelques accessoires en tout genres : cartes, panneaux, torches (j’ai failli tout faire brûler !…) chaussures souples en cuir (mes doigts en souffrent encore !)

 

 

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Peux-tu nous décrire ton travail ?
Quels ont été tes défis ?

 

Travailler le cuir était une première et j’ai apprécié découvrir cette matière noble. J’ai passé quelques soirées à découper et faire des centaines de trous pour passer les lacets. Depuis je porte des chaussons en cuir dans ma maison et je chine du cuir dans les marchés au tissu !

Les torches enflammées c’est une autre histoire… Je suis une fille, pas un gars qui aime jouer avec le feu… J’ai dû fouiller sur internet pour trouver le meilleur modèle, puis calculer le temps d’embrasement, faire des dizaines d’expériences pour savoir quelle substance brûlerait le plus longtemps : coton, essence, cire…

 

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Qu’est-ce qui t’a le plus plu
dans cette expérience ?

 

Je me suis bien amusée et depuis j’aime jouer avec le feu !

 

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Un mot pour conclure ?

 

Ma contribution est une goutte d’eau dans ce projet mais je suis heureuse et honorée d’avoir pu y contribuer !